L’Institut rhodanien reprend les résultats de trois années d’expérimentation nationale sur la bioprotection. Parmi les principales conclusions :
- L’utilisation de la bioprotection est inutile sur une vendange présentant un mauvais état sanitaire.
- Selon l’itinéraire technique, certaines espèces de levures de bioprotection sont à privilégier.
- Une attention particulière doit être apportée aux besoins en azote assimilable des moûts en fermentation, notamment en risque de carence. Ces levures de bioprotection utilisent une partie des ressources en azote pendant la phase pré-fermentaire et il sera éventuellement nécessaire de compenser par un ajout après le début de fermentation.
- La réalisation de contrôle d’implantation permet d’assurer l’efficacité de la bioprotection.
Les analyses sensorielles ont montré peu de différences entre les vins bioprotégés et les vins sulfités. Ni les vins témoins non sulfités, ni les vins bioprotégés ne présentaient pas de défauts sensoriels.
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